Les anciens combattants canadiens méritent de bénéficier de la continuité des soins de la part d’une équipe dévouée de professionnels de la santé et le cannabis médical ne devrait pas être considéré comme différent des autres soins médicaux. Voici ce que les anciens combattants et leurs personnes aidantes doivent savoir au sujet de l’accès au cannabis médical et de la façon dont l’équipe Cannabis médical de ShoppersMC vient en aide à ces patients.

Veterans cannabis accessibility

L’accès au cannabis médical est-il différent pour les anciens combattants et les autres Canadiens?

L’accès au cannabis médical est le même pour les anciens combattants canadiens que pour l’ensemble de la population canadienne. La différence réside dans le fait que les anciens combattants sont admissibles au remboursement de leur traitement par Anciens Combattants Canada (ACC). Voici quelques jalons qui ont marqué l’évolution de cette politique au profit de la santé et du bien-être de nos anciens combattants :

Dans la foulée de la mise en place du Règlement sur l’accès à la marihuana à des fins médicales (RAMFM) en 2001, tous les Canadiens sont en mesure d’accéder légalement au cannabis médical, même si les conditions d’accès étaient alors plus difficiles à remplir qu’aujourd’hui à cause de la longueur des documents de demande et des détails à fournir pour obtenir une autorisation, et aussi de l’approvisionnement limité. Cependant, il a fallu attendre 2007 pour qu’ACC rembourse un ancien combattant du coût du cannabis à des fins médicales à titre compassionnel.

Entre 2008 et 2014, dans le cadre du RAMFM de Santé Canada, ACC a remboursé le cannabis médical à un nombre croissant de ses membres, remboursant 112 anciens combattants en 2014. Toutefois, le RAMFM prévoyait un petit nombre de conditions bien précises à remplir qui devaient être autorisées par un spécialiste, interdisant ainsi l’accès au cannabis médical à de nombreux anciens combattants. Puis, en avril 2014, Santé Canada a modifié le RAMFM pour mettre en place le Règlement sur la marihuana à des fins médicales (RMFM), qui supprimait la limite aux conditions d’admissibilité au remboursement du cannabis médical et permettait aux praticiens de la santé qualifiés, et non plus seulement aux spécialistes, d’accorder une autorisation médicale. De ce fait, ACC a pu suivre le rythme du nombre croissant de remboursements accordés aux anciens combattants admissibles, qui s’est chiffré à 628 patients admissibles en 2015.

En août 2016, le RMFM est devenu le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales (RACFM), lequel permettait aux patients de cultiver eux-mêmes leur cannabis ou de désigner quelqu’un qui le cultivait pour eux. Cette même année, le Collège des médecins de famille du Canada a avisé ACC que pour rester inoffensive, la consommation de cannabis séché ne devait pas dépasser trois grammes par jour. Une limite de trois grammes par jour et un tarif fixe de 8,50 $ le gramme, évalué à la juste valeur du marché, furent donc imposés pour le remboursement des anciens combattants admissibles. Ces conditions sont toujours en vigueur aujourd’hui (qu’il s’agisse de cannabis séché ou de son équivalent en cannabis frais, en produits comestibles au cannabis, en extraits de cannabis ou en produits topiques au cannabis). En 2016, ACC a remboursé 4474 anciens combattants admissibles au cannabis médical.

En octobre 2018, le RACFM a été intégré dans la Loi sur le cannabis, une loi globale sur le cannabis qui s’applique aussi bien aux cultivateurs et aux producteurs de cannabis qu’aux patients et aux consommateurs à des fins récréatives. En vertu de la Loi, tous les patients doivent obtenir un document médical qui les autorise à consommer du cannabis médical pour prendre en charge leurs symptômes auprès d’un médecin ou d’une infirmière praticienne autorisés. Toutefois, ACC stipule les conditions à remplir pour que le remboursement soit approuvé. En 2018, 7298 anciens combattants ont obtenu le remboursement du cannabis médical. 

Depuis octobre 2019, ACC accorde une « approbation exceptionnelle » du remboursement de plus de trois grammes par jour aux anciens combattants admissibles sur présentation de documents justificatifs supplémentaires rédigés par un médecin spécialisé. L’équipement nécessaire, comme les vaporisateurs, a également été jugé admissible au remboursement, à partir du moment où il était autorisé par un professionnel de la santé. En 2019, 10 466 anciens combattants ont obtenu le remboursement du cannabis médical.

Au mois de mars 2021, le remboursement du cannabis médical avait été accordé à 15 369 anciens combattants – et ce n’est pas fini.

Shoppers supports veterans

Comment lʼéquipe Cannabis médical de ShoppersMC soutient-elle nos anciens combattants canadiens?

Centre d’assistance sur le cannabis compétent pour les anciens combattants : En sʼinscrivant sur la plateforme en ligne Cannabis médical de ShoppersMC, les anciens combattants ont immédiatement accès à une consultation individuelle avec un pharmacien autorisé pour passer en revue les médicaments qu’ils prennent déjà et déterminer les interactions éventuelles. Dans la foulée de cette première consultation, lʼéquipe du Centre d’assistance sur le cannabis ShoppersMD, composée de conseillers auprès des patients et de pharmaciens spécialisés en cannabis, prodigue d’autres conseils par téléphone, par courriel ou par clavardage en direct, et ce, gratuitement. Notre équipe du Centre d’assistance sur le cannabis ShoppersMD peut aider à sélectionner le cannabis, examiner les interactions médicamenteuses possibles, vous conseiller sur le dosage et sur le matériel comme les vaporisateurs, vous donner des mises à jour sur le statut des documents médicaux et répondre à toutes les autres questions que vous vous posez pendant que vous vous familiarisez avec le cannabis médical. Notre équipe peut même communiquer avec ACC en votre nom pour certaines choses, comme pour demander l’autorisation d’utiliser un vaporisateur. Tous nos conseillers sont spécialement formés pour inscrire les anciens combattants et répondre aux demandes de renseignements propres à ces derniers.

Autorisation rapide et facile :  Si vous avez besoin d’aide pour trouver un fournisseur de soins de santé, nous pouvons vous aider. Consultez notre localisateur de clinique pour trouver un fournisseur de soins de santé près de chez vous et prendre un rendez-vous en personne ou prenez un rendez-vous virtuel avec notre partenaire HelloMD. La consultation avec un professionnel de la santé autorisé est entièrement gratuite et il faut généralement compter de 24 à 48 heures pour obtenir une autorisation d’accès au cannabis médical. Vous pouvez donc commencer à commander vos médicaments chez nous dès que vous êtes approuvé et inscrit auprès de nos services.

Le plus grand choix de producteurs autorisés au Canada : Grâce à des partenariats exclusifs, lʼéquipe Cannabis médical de ShoppersMC propose des produits au cannabis que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Sur présentation d’un seul document médical, les anciens combattants peuvent choisir parmi plus de 35 grandes marques de cannabis et ont aussi accès à des produits qui ne sont offerts qu’aux patients des principaux hôpitaux canadiens. La plateforme Cannabis médical de ShoppersMC propose également un vaste choix de vaporisateurs; l’achat d’un vaporisateur est pris en charge à hauteur de 300 $ tous les trois ans par ACC. Lʼéquipe du Centre d’assistance sur le cannabis ShoppersMD est là pour vous aider dans la sélection et la facturation d’un vaporisateur.

Facturation directe : Pour alléger l’éventuel fardeau financier, nous sommes fiers d’offrir le programme Coquelicot aux anciens combattants. Nous facturons votre cannabis médical directement à ACC pour vous éviter les frais à payer et les documents à remplir. Les conseillers de notre équipe du Centre d’assistance sur le cannabis sont également formés sur la facturation d’ACC si vous avez des questions ou des préoccupations.

Couverture de bonne foi : Afin d’aider encore plus nos patients anciens combattants, nous offrons une couverture de bonne foi aux patients admissibles pendant les 30 premiers jours précédant l’approbation de votre demande par ACC. Autrement dit, nous prenons en charge les coûts – à hauteur de 8,50 $ le gramme pour un maximum de 3 grammes par jour (soit 90 grammes par mois) – pour vous permettre d’accéder facilement à votre traitement. Pour être admissible à la couverture de bonne foi, vous ne devez pas avoir passé de commande auprès d’un autre producteur autorisé au cours des 30 derniers jours civils.

Paiement complémentaire pour les anciens combattants : Du fait que la politique de remboursement d’ACC établie à 8,50 $ le gramme n’a pas changé depuis 2016, nous sommes conscients que ce prix ne correspond pas toujours à « la juste valeur du marché ». C’est pourquoi nous offrons également aux patients admissibles le Paiement complémentaire pour les anciens combattants, où nous payons la différence entre le plafond de remboursement d’ACC et le coût de votre achat.

Livraison gratuite : Nos patients anciens combattants bénéficient de la livraison gratuite. Quels que soient le montant de vos achats ou l’option d’expédition choisie, vos médicaments vous parviendront sans frais supplémentaires pour vous.

Veterans cannabis qualification

Qui est admissible à l’accès au cannabis médical pour les anciens combattants?

Là encore, l’accès pour les anciens combattants revient au même que le remboursement par ACC. Bien qu’un patient ancien combattant puisse obtenir une autorisation auprès d’un professionnel de la santé autorisé, cela ne signifie pas forcément que le remboursement de sa pathologie est approuvé par ACC. En d’autres termes, les anciens combattants qui ne sont pas approuvés par ACC sont tenus d’assumer le coût de leur cannabis médical.

Les anciens combattants admissibles sont ceux dont les pathologies ont été évaluées par ACC et qui ont droit à une pension d’invalidité, à une indemnité pour invalidité ou à l’indemnité pour douleur et souffrance versée par ACC. Ces prestations sont ensuite utilisées en faveur de la pathologie que l’ancien combattant, sous la supervision de son fournisseur de soins de santé, souhaite prendre en charge avec le cannabis médical. Vous trouverez également une Table des invalidités détaillée qui sert à déterminer les prestations d’invalidité sur le site Web d’ACC. En cas de doute sur votre admissibilité au remboursement, communiquez avec notre équipe au Centre d’assistance sur le cannabis ShoppersMD pour obtenir des conseils.

Pour confirmer qu’un ancien combattant respecte les lignes directrices de Santé Canada relatives au cannabis médical, vous devez fournir un exemplaire des documents suivants à ACC:

• Le document médical rempli par un praticien de la santé autorisé.

• Le document d’inscription rempli et confirmé délivré le vendeur de cannabis autorisé.

Lʼéquipe Cannabis médical de ShoppersMC se charge de transmettre ces documents à ACC et vous fait savoir si votre demande est approuvée.

À titre de rappel, pendant que les anciens combattants attendent d’être admissibles, l’équipe Cannabis médical de ShoppersMC prend en charge le coût du cannabis médical pendant les 30 premiers jours précédant l’approbation par ACC dans le cadre de notre programme de couverture de bonne foi à l’intention des anciens combattants admissibles. Veuillez noter que le traitement des approbations exceptionnelles visant une quantité supérieure à trois grammes par jour peut prendre plus de temps que la normale. Les approbations exceptionnelles doivent également s’accompagner de documents supplémentaires remis par un médecin spécialisé (p. ex., psychiatre, spécialiste des douleurs chroniques), sauf dans le cas des soins palliatifs.

Conditions aided by cannabis

Quelles sont les affections courantes que les anciens combattants peuvent prendre en charge avec le cannabis médical?

Des recherches prometteuses sur le cannabis ont été menées pour plusieurs pathologies dont souffrent les anciens combattants. Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical :

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

Selon la définition clinique, le trouble de stress post-traumatique est un trouble anxieux causé par des événements traumatisants comme les situations de combat, les agressions physiques ou sexuelles, les catastrophes, les attaques terroristes ou les accidents graves. Le TSPT peut entraîner des difficultés de fonctionnement dans les situations sociales quotidiennes, que ce soit en famille, au travail ou à l’école. (Veuillez noter que le terme non clinique BSPT, ou blessure de stress post-traumatique, est de plus en plus souvent utilisé afin de réduire la stigmatisation associée aux troubles de santé mentale, mais qu’il n’est pas encore reconnu dans le sens clinique.)

Dans une enquête réalisée en 2013 par Statistique Canada et ACC, le TSPT s’est avéré nettement plus fréquent chez les anciens combattants de la Force régulière (service militaire actif) que chez l’ensemble de la population. Il s’est avéré également que le TSPT était plus fréquent chez les anciens combattants de la Force de réserve (service militaire à temps partiel) que chez l’ensemble de la population. Selon Santé Canada, les symptômes du TSPT sont très variés, allant des cauchemars aux troubles de l’humeur en passant par des comportements autodestructeurs, et ont aussi tendance à se manifester différemment chez les femmes que chez les hommes.

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : Les premières recherches sur la prise en charge du TSPT avec le cannabis ont donné des conclusions mitigées. Certaines études portant sur du cannabis synthétique contenant du THC, le nabilone, ont donné lieu à un sommeil de meilleure qualité et à une réduction de la fréquence des cauchemars. Cependant, d’autres études ont indiqué que le THC augmentait la gravité du TSPT. De nouvelles études se concentrent sur le CBD et sur son potentiel à modifier la réponse cérébrale aux souvenirs traumatisants, mais elles doivent encore être étayées par des recherches concluantes.

Anxiété

Le trouble anxieux, soit la maladie mentale la plus courante, englobe plusieurs affections, notamment les crises de panique, les phobies, le TSPT, les troubles obsessionnels compulsifs et l’anxiété généralisée. Selon Santé Canada, ceux qui sont aux prises avec des troubles anxieux souffrent souvent de plus d’une affection en plus de la dépression clinique, de troubles de l’alimentation ou de l’abus de substances psychoactives. ACC reconnaît que le service militaire peut exposer les personnes à des situations traumatisantes susceptibles de causer ou d’aggraver un trouble anxieux. 

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : Les premières études indiquent que le CBD présente à lui seul des propriétés anxiolytiques (réduisant l’anxiété). Avec le THC, la prise en charge des symptômes dépend largement de la personne et de la posologie; l’effet enivrant de ce cannabinoïde peut soit calmer les patients, soit les rendre paranoïaques et aggraver les symptômes d’anxiété existants. Toutefois, certaines données démontrent que les cultivars (souches) de cannabis à teneur élevée en linalol, un terpène qui donne aussi son parfum à la lavande, favorisent la prise en charge de l’anxiété.

Douleur chronique

Les anciens combattants sont beaucoup plus touchés par les douleurs chroniques que le reste de la population canadienne; on dénombre environ 41 % d’anciens combattants qui souffrent de douleurs chroniques et de malaises comparativement à 22 % chez l’ensemble de la population. La douleur chronique s’accompagne d’un stress accru, entrave les activités professionnelles et quotidiennes, et affecte la santé mentale. Selon ACC, la douleur chronique serait responsable de 76 % des tentatives de suicide de l’an dernier.

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : L’effet du cannabis sur la douleur chronique a été bien plus largement étudié que ses effets sur d’autres affections et certaines données viennent étayer la consommation de cannabis pour prendre en charge la douleur chronique. La NASEM (National Academies of Sciences, Engineering and Medicine) a également publié une déclaration selon laquelle les patients traités au cannabis étaient plus susceptibles de présenter une diminution importante des symptômes de la douleur. Veuillez noter que les recherches menées jusqu’à présent portent sur le cannabis contenant du THC ou un mélange de THC et de CBD. Bien qu’un nombre croissant de données démontrent que les produits ne contenant que du CBD possèdent des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, des recherches plus concluantes sont nécessaires.

Troubles du sommeil

« Les nuits blanches indésirables sont aussi anciennes que l’histoire de la guerre » écrit le magazine Legion au sujet des troubles du sommeil que connaissent souvent les anciens combattants : insomnie, sommeil entrecoupé, cauchemars et hyperexcitation. Chez les anciens combattants, les troubles du sommeil peuvent être attribués à un traumatisme crânien, à des troubles anxieux, à un TSPT ou à une combinaison de ces différentes affections. Selon une étude américaine récente, les jeunes anciens combattants risquent de présenter une apnée obstructive du sommeil, risque qui augmente en fonction de la gravité du TSPT.  

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : Une vaste étude des recherches sur le cannabis et le sommeil mené par le National Center for PTSD des États-Unis semble indiquer que la consommation à court terme de cannabinoïdes peut avoir un effet thérapeutique sur le sommeil. Bien que d’autres recherches soient nécessaires, on pense qu’à faible dose, le THC peut favoriser le sommeil (bien qu’il puisse surexciter le mental à haute dose) et que les propriétés anxiolytiques du CBD pourraient aider le corps à récupérer. Un cannabinoïde moins connu présent dans le cannabis très sec, le CBN, aurait un effet sédatif cinq fois plus puissant que le THC. On pense également que les terpènes du cannabis que sont le linalol et le myrcène augmentent l’effet calmant.

Traumatisme crânien

La commotion cérébrale, ou traumatisme crâniocérébral léger (TCCL) touche plus souvent les anciens combattants que les civils, surtout parmi les groupes de combat déployés en Afghanistan et en Irak qui sont régulièrement exposés aux embuscades et aux engins explosifs. ACC reconnaît également que les soldats sur le terrain risquent davantage de subir un stress psychologique important au moment de la commotion cérébrale. Les symptômes persistants du TCCL peuvent être physiques (maux de tête, étourdissements), émotionnels et comportementaux (dépression, sautes d’humeur), cognitifs (mémoire, concentration) ou une combinaison de ces symptômes. En l’absence de test diagnostique spécifique pour les symptômes liés au TCCL, les problèmes de santé causés par un traumatisme crânien peuvent être difficiles à diagnostiquer.

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : Les études menées sur les animaux semblent indiquer que les cannabinoïdes peuvent avoir un effet neuroprotecteur sur le cerveau, bien que des essais doivent encore être menés chez l’humain. Certains des symptômes persistants du TCCL, comme les maux de tête, les nausées et l’insomnie, peuvent être pris en charge par le cannabis.

Trouble lié à la consommation de substances psychoactives

Le fait que les anciens combattants puissent développer des troubles liés à la consommation de substances psychoactives (SPA), ce qu’ACC définit comme menant à une altération du fonctionnement ou à une détresse cliniquement significative, peut s’expliquer par des raisons à la fois physiques et psychologiques. Il est possible que des opioïdes hautement toxicomanogènes aient été prescrits aux anciens combattants blessés pour traiter la douleur chronique, entraînant ainsi un trouble lié à la consommation de SPA. Il existe également un lien entre les troubles de santé mentale et la consommation d’opioïdes chez les anciens combattants : selon une étude américaine, près de la moitié des anciens combattants américains souffrant d’un trouble lié à la consommation de SPA sont également atteints d’un TSPT.

Voici l’aide que peut apporter le cannabis médical : Le traitement par le cannabis des troubles liés à la consommation d’opioïdes est controversé et les premières études ont donné des résultats mitigés. Toutefois, il existe suffisamment de données probantes pour considérer le cannabis comme un traitement de troisième intention pour la douleur chronique dans certains contextes, associé à la continuité des soins prodigués par un professionnel de la santé compétent et spécialisé en cannabis.